Le genre Sarracenia
3 participants
Page 1 sur 1
Le genre Sarracenia
Les Sarracenias par Cold
Classification:
Règne: Végétal
Classe: Phanérogammes (Plantes à fleurs)
Famille: Sarracéniacées
Genre: Sarracenia
Espèce: 8 espèces :
Étymologie:
Le nom de la plante fait référence à Michel Sarrazin, chirurgien, médecin et naturaliste en Nouvelle-France.
Milieu naturel:
Amérique du Nord. Croît dans des marécages, plaines humides, sols sableux ou argileux et tourbeux. Climat tempéré, humide.
Température:
Hiver : -20° (purpurea) à -12° (minor)
Eté : 18 à 35°
Description:
Les Sarracenia sont des plantes vivaces, herbacées, et terrestres. Elles possèdent un rhizome horizontal souterrain qui peut atteindre 30 cm de long. Les feuilles, en forme de cornet appelé "ascidies" ou urne, sont érigées ou prostrées et peuvent mesurer de 10cm à 1m de haut (Flava va maxima par exemple). Ce sont elles qui constituent les pièges. Sur le devant de la feuille on trouve une partie membraneuse appelée "aile". La partie supérieure des urnes est surmontée d'un capuchon fixe (opercule) qui sert de "piste d'atterrissage" pour les insectes et de parapluie.
Les différentes zones du piège de Sarracenia (piège passif à cornet tubulaire):
1-Zone d'attraction:
Cette zone est généralement colorée par des nervures rouges sur fond vert. Son aspect velouté est dû à la présence de grands poils mesurant plusieurs millimètres de longs, légèrement courbés vers l'intérieur et parcourus par de fines stries sur toute leur longueur. On retrouve ces même poils juste sous le péristome où il existe également de nombreux stomates.
Cette zone joue essentiellement un rôle attractif pour les insectes car elle est tapissée d'une multitude de glandes à nectare. Toutefois, l'orientation des poils vers le bas et la présence de mucilage conduisent l'insecte à tomber dans l'urne et en font une zone de capture.
2-Zone conductrice:
La couleur rouge des nervures est moins marquée voire absente. La zone conductrice est couverte de poils profondément striés dont les cellules s'organisent en trichomes (file de cellules). Ces stries fines se prolongent au niveau des connexions entre les poils et la paroi épidermique. Dans des conditions de croissance normales ces poils sont recouverts de mucilage et bien que les griffes de l'insecte soient capables d'encercler un poil, la forme de celui-ci, les détails de sa surface et sa nature glissante empêche l'insecte de s'en servir pour ce hisser hors du piège. La zone conductrice joue également un rôle important dans l'attraction des proies en raison de la grande quantité de nectar qu'elle sécrète. Apparemment il n'existe pas de stomates dans cette zone, et les glandes sont probablement plus nombreuses que dans la zone 1. Dans des conditions de température et d'humidité normales, toute la surface de cette zone est baignée de mucilage et fait glisser l'insecte sur la paroi. La zone conductrice se poursuit vers le bas sans changements apparents jusqu'à la zone digestive située à mi-hauteur du piège.
3-La zone sécrétrice:
La transition entre les zones 2 et 3 est brutale. Contrairement à la zone conductrice, la zone sécrétrice est vitreuse, sans stomates ni poils. C'est une zone glandulaire qui compte plus de 15 à 20 glandes par millimètres carré. Ces glandes sécrètent des enzymes qui digèrent la proie.
4-Le piège à anguilles:
Cette zone de rétention et d'absorption, de loin la plus grande, porte une multitude de longs poils souples, moins épais et moins robustes que ceux du péristome. Les poils caractéristiques de cette zone sont totalement lisses et ne portent aucunes traces de stries qui sont propres aux poils des zones 1 et 2. Le niveau d'eau dans le piège de Sarracenia purpurea dépend beaucoup de la quantité d'eau de pluie tombée dans l'urne. Les poils de la zone 4 s'arrêtent à la surface de l'eau ou parfois descendent juste en-dessous.
Ils constituent un obstacle pour les insectes qui tentent de grimper le long des parois de l'épiderme, et pour ceux qui essayent de prendre appui sur les bords de l'urne.
5-La partie terminale du piège:
Plus bas,il existe une 5éme zone très courte et parfois absente, sans poils et sans glandes dont la fonction demeure incomprise.
Certaines espèces produisent une deuxième série de feuilles au milieu de l'été (alata, leucophylla, rubra subsp. alabamensis…). Au début de l'automne apparaissent chez quelques espèces des phyllodes, feuilles plates non carnivores, qui vont subsister jusqu'au printemps suivant pour permettre la photosynthèse de la plante.
Les fleurs solitaires, qui se développent à partir du mois de mars, sont portées par des hampes souvent plus hautes que les urnes. Elles sont constituées de 5 sépales, 5 pétales et d'un pistil en forme de parapluie renversé qui recueille le pollen. De 3 à 8cm de diamètre, leurs couleurs peuvent êtres blanche, verte, jaune ou pourpre. Ces fleurs, qui ne sont jamais carnivores, dégagent des odeurs particulières (odeur proche de la rose). Une fleur fécondée perdra rapidement ses pétales et se redressera jusqu'à la verticale. Cette position semble indiquer aux insectes que la fleur est déjà pollinisée, les dirigeant alors vers une autre fleur ou vers les pièges.
Lumière:
Soleil direct si possible plein Sud ou Est.
Hygrométrie:
Forte et constante (60 à 80 %). Pour minor et psittacina, veiller à ce que le rhizome beigne de temps en temps dans de l’eau pour éviter des maladies cryptogamiques
Arrosage:
Toujours vers le bas, si possible dans une soucoupe remplie de 5mm d’eau en permanence.
Ne jamais arroser la plante vers le haut sauf en tourbière en cas de sécheresse mais en fin de journée.
Substrat (selon moi bien évidemment).:
1. purpurea, alba, flava et oreophila= 70% de tourbe blonde et 30% de sphaigne vivante.
2. leucophylla et rubra = 70% de tourbe blonde, 20% de sphaigne vivante et 10% de sable de Loire ou perlite.
3. minor et psittacina = 50% de tourbe blonde et 50% de sphaigne vivante.
Parasites et maladies:
Mise à jour prochainement
Multiplication:
Mise à jour prochainement
Classification:
Règne: Végétal
Classe: Phanérogammes (Plantes à fleurs)
Famille: Sarracéniacées
Genre: Sarracenia
Espèce: 8 espèces :
| |||
Sarracenia alata | Sarracenia flava | Sarracenia leucophylla | Sarracenia minor |
| |||
Sarracenia oreophila | Sarracenia psittacina | Sarracenia purpurea | Sarracenia rubra |
Étymologie:
Le nom de la plante fait référence à Michel Sarrazin, chirurgien, médecin et naturaliste en Nouvelle-France.
Milieu naturel:
Amérique du Nord. Croît dans des marécages, plaines humides, sols sableux ou argileux et tourbeux. Climat tempéré, humide.
Température:
Hiver : -20° (purpurea) à -12° (minor)
Eté : 18 à 35°
Description:
Les Sarracenia sont des plantes vivaces, herbacées, et terrestres. Elles possèdent un rhizome horizontal souterrain qui peut atteindre 30 cm de long. Les feuilles, en forme de cornet appelé "ascidies" ou urne, sont érigées ou prostrées et peuvent mesurer de 10cm à 1m de haut (Flava va maxima par exemple). Ce sont elles qui constituent les pièges. Sur le devant de la feuille on trouve une partie membraneuse appelée "aile". La partie supérieure des urnes est surmontée d'un capuchon fixe (opercule) qui sert de "piste d'atterrissage" pour les insectes et de parapluie.
Les différentes zones du piège de Sarracenia (piège passif à cornet tubulaire):
1-Zone d'attraction:
Cette zone est généralement colorée par des nervures rouges sur fond vert. Son aspect velouté est dû à la présence de grands poils mesurant plusieurs millimètres de longs, légèrement courbés vers l'intérieur et parcourus par de fines stries sur toute leur longueur. On retrouve ces même poils juste sous le péristome où il existe également de nombreux stomates.
Cette zone joue essentiellement un rôle attractif pour les insectes car elle est tapissée d'une multitude de glandes à nectare. Toutefois, l'orientation des poils vers le bas et la présence de mucilage conduisent l'insecte à tomber dans l'urne et en font une zone de capture.
2-Zone conductrice:
La couleur rouge des nervures est moins marquée voire absente. La zone conductrice est couverte de poils profondément striés dont les cellules s'organisent en trichomes (file de cellules). Ces stries fines se prolongent au niveau des connexions entre les poils et la paroi épidermique. Dans des conditions de croissance normales ces poils sont recouverts de mucilage et bien que les griffes de l'insecte soient capables d'encercler un poil, la forme de celui-ci, les détails de sa surface et sa nature glissante empêche l'insecte de s'en servir pour ce hisser hors du piège. La zone conductrice joue également un rôle important dans l'attraction des proies en raison de la grande quantité de nectar qu'elle sécrète. Apparemment il n'existe pas de stomates dans cette zone, et les glandes sont probablement plus nombreuses que dans la zone 1. Dans des conditions de température et d'humidité normales, toute la surface de cette zone est baignée de mucilage et fait glisser l'insecte sur la paroi. La zone conductrice se poursuit vers le bas sans changements apparents jusqu'à la zone digestive située à mi-hauteur du piège.
3-La zone sécrétrice:
La transition entre les zones 2 et 3 est brutale. Contrairement à la zone conductrice, la zone sécrétrice est vitreuse, sans stomates ni poils. C'est une zone glandulaire qui compte plus de 15 à 20 glandes par millimètres carré. Ces glandes sécrètent des enzymes qui digèrent la proie.
4-Le piège à anguilles:
Cette zone de rétention et d'absorption, de loin la plus grande, porte une multitude de longs poils souples, moins épais et moins robustes que ceux du péristome. Les poils caractéristiques de cette zone sont totalement lisses et ne portent aucunes traces de stries qui sont propres aux poils des zones 1 et 2. Le niveau d'eau dans le piège de Sarracenia purpurea dépend beaucoup de la quantité d'eau de pluie tombée dans l'urne. Les poils de la zone 4 s'arrêtent à la surface de l'eau ou parfois descendent juste en-dessous.
Ils constituent un obstacle pour les insectes qui tentent de grimper le long des parois de l'épiderme, et pour ceux qui essayent de prendre appui sur les bords de l'urne.
5-La partie terminale du piège:
Plus bas,il existe une 5éme zone très courte et parfois absente, sans poils et sans glandes dont la fonction demeure incomprise.
Certaines espèces produisent une deuxième série de feuilles au milieu de l'été (alata, leucophylla, rubra subsp. alabamensis…). Au début de l'automne apparaissent chez quelques espèces des phyllodes, feuilles plates non carnivores, qui vont subsister jusqu'au printemps suivant pour permettre la photosynthèse de la plante.
Les fleurs solitaires, qui se développent à partir du mois de mars, sont portées par des hampes souvent plus hautes que les urnes. Elles sont constituées de 5 sépales, 5 pétales et d'un pistil en forme de parapluie renversé qui recueille le pollen. De 3 à 8cm de diamètre, leurs couleurs peuvent êtres blanche, verte, jaune ou pourpre. Ces fleurs, qui ne sont jamais carnivores, dégagent des odeurs particulières (odeur proche de la rose). Une fleur fécondée perdra rapidement ses pétales et se redressera jusqu'à la verticale. Cette position semble indiquer aux insectes que la fleur est déjà pollinisée, les dirigeant alors vers une autre fleur ou vers les pièges.
Lumière:
Soleil direct si possible plein Sud ou Est.
Hygrométrie:
Forte et constante (60 à 80 %). Pour minor et psittacina, veiller à ce que le rhizome beigne de temps en temps dans de l’eau pour éviter des maladies cryptogamiques
Arrosage:
Toujours vers le bas, si possible dans une soucoupe remplie de 5mm d’eau en permanence.
Ne jamais arroser la plante vers le haut sauf en tourbière en cas de sécheresse mais en fin de journée.
Substrat (selon moi bien évidemment).:
1. purpurea, alba, flava et oreophila= 70% de tourbe blonde et 30% de sphaigne vivante.
2. leucophylla et rubra = 70% de tourbe blonde, 20% de sphaigne vivante et 10% de sable de Loire ou perlite.
3. minor et psittacina = 50% de tourbe blonde et 50% de sphaigne vivante.
Parasites et maladies:
Mise à jour prochainement
Multiplication:
Mise à jour prochainement
Dernière édition par Cold le Mar 12 Mai - 14:55, édité 7 fois
Re: Le genre Sarracenia
Jolie fiche vivement la suite
tu comptes faire une partie avec une vue de la fleur et la manière de la polliniser?
tu comptes faire une partie avec une vue de la fleur et la manière de la polliniser?
Re: Le genre Sarracenia
Oui la totale, mais j'attends encore un peu, que mes fleurs arrivent à maturité. Ensuite je ferai également des fiches pour chaque espèce et hybrides.
Re: Le genre Sarracenia
Fiche très bien faite!!! Bravo!
la_matrone- Graine
- Messages : 57
Date d'inscription : 28/04/2009
Age : 35
Localisation : Braine l'Alleud
Sujets similaires
» Le genre Sarracenia
» Sarracenia flava ou hybride?
» voici quelque sarracenia
» Cepahlotus, Dionaea and Sarracenia
» le genre Drosera
» Sarracenia flava ou hybride?
» voici quelque sarracenia
» Cepahlotus, Dionaea and Sarracenia
» le genre Drosera
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|